vendredi 20 mai 2016

La diffusion de la télévision linéaire comme service géré

Dans les exceptions à la neutralité du Net, il y a les services gérés. Le consensus actuel est que la télévision linéaire (celle de papa, avec de la pub entre et dans les émissions, par opposition à la télévision de rattrapage qui se fait en ligne, avec de la pub partout aussi et du flash) est forcément un service géré. Ce consensus s'appuie beaucoup plus sur des pratiques actuelles et sur des choix techniques douteux que sur une réalité intangible.

On ne démontrera pas ici que les pratiques actuelles peuvent être changées facilement dès la semaine prochaine, et que donc dès demain matin le régulateur doit intervenir. Mais que ces pratiques peuvent être revues. Et qu'elles ne le seront pas sans effort de la part des pouvoirs publics, soit sur la régulation, soit sur la législation.

Nous n'avons pas spécialement espoir que le régulateur prenne sur le sujet une position ambitieuse. Rien que pour des raisons stratégiques et politiques, c'est peu probable. Reste que cette évolution est souhaitable, et que nous souhaitons donc poser cette base comme un objectif de moyen terme, pour qu'au moins le régulateur puisse le citer comme objectif à atteindre dans quelques années, même s'il n'est pas imposé tout de suite.

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mercredi 18 mai 2016

Liberté de choix du terminal

Dans les éléments constitutifs d'un accès ouvert au réseau Internet tel que défini par le règlement européen sur les télécoms adopté récemment, il y a le fait que l'utilisateur final puisse utiliser le terminal de son choix.

Cet élément se comprend bien quand on parle de l'accès mobile : on doit pouvoir utiliser le téléphone, ou le smartphone, qu'on veut, et pas celui imposé par l'opérateur du réseau auquel on est raccordé.

Mais ça devient très vite plus compliqué quand on parle de l'accès à Internet fixe : la box est-elle un terminal, et doit-elle être découplée de l'accès lui-même ?

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dimanche 07 décembre 2014

Filtrer The Pirate Bay : Ubu roi des Internets ?

Les zéyandroa font des gorges chaudes sur le fait qu'ils ont obtenu une victoire magnifique, en la forme d'une décision de justice qui impose aux opérateurs de filtrer le site de The Pirate Bay en France.

Cette décision, appuyée sur l'article que nous annoncions comme le pire du pire du contenu de la loi HADOPI, parfaitement ubuesque, nous semble poser des problèmes, tant sur le fond de la motivation de la décision, que sur la forme qu'elle va prendre une fois mise en œuvre. Au final, elle nous permet en tant que fournisseurs d'accès militants de faire œuvre d'éducation, d'expliquer ce qu'est Internet, et comment il fonctionne. C'est peut-être un mal pour un bien.

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jeudi 11 septembre 2014

Le filtrage administratif, encore, vraiment ?

Depuis presque 20 ans, l'envie d'effectuer un filtrage sur décision administrative d'Internet revient régulièrement chez nos politiques. On a tellement souvent dû expliquer pourquoi c'est une mauvaise idée, pourquoi ça ne résout rien, et pourquoi ça ajoute des problèmes au lieu d'en enlever, qu'on a un peu l'impression de radoter. Mais puisque nos politiques radotent, imitons-les.

On rappellera donc que le filtrage en cœur de réseau marche mal, que la censure sur décision secrète de la police n'est pas une bonne idée, et que de donner de tels pouvoirs aux opérateurs sans contrôle est une idiotie.

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lundi 17 février 2014

L'Europe essaye de noyer la neutralité du Net

Un projet de règlement européen est en cours de préparation. Le texte initial, proposé par la Commission était très mauvais, et assez incompréhensible. Les propositions de modifications par le Parlement améliorent un peu les choses, mais on est encore très loin du compte.

Pour le moment, tout laisse à penser que c'est une histoire qui risque de se finir mal. Mais ce qui est le plus inquiétant, c'est que les textes européens sont devenus tellement illisibles qu'il est difficile de mobiliser autour, ou de pointer clairement ce qui ne va pas.

Pour les impatients, tout en bas de l'article, le En bref résume les éléments clefs.

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jeudi 10 janvier 2013

L'accompagnement de la révolution numérique: une chance pour la France ?

En vue de la table ronde sur la neutralité du net organisée par Fleur Pellerin le 15 janvier 2013, son cabinet m'a proposé de lui faire part de mon point de vue. A cette fin j'ai essayé d'éclaircir, autant pour mon usage personnel que pour qui voudra, mes idées sur cette notion complexe.

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samedi 05 janvier 2013

Le gouvernement confondrait-il République et féodalité ?

Cette tribune a initialement été publiée par l'excellent PCinpact. Elle est reprise ici, histoire que ça ne se perde pas, pour ranger, en quelques sortes.

Dans une tribune récente, publiée par Le Monde, Najat Vallaud-Belkacem nous a expliqué qu'au nom des valeurs de la République, il était nécessaire d'accorder au Seigneur de Touitteur droit de haut et basse justice sur ses terres. Dans la mesure où ça ne fait pas partie des valeurs habituellement défendues par la porte-parole du gouvernement, essayons d'analyser comment elle est arrivée à ce contre-sens.

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jeudi 03 janvier 2013

Free porte-t-il atteinte à la neutralité du Net en filtrant la publicité ?

Ces jours-ci se profile la table ronde tant attendue autour du cabinet de Fleur Pellerin sur la neutralité des réseaux[1]. C'est donc avec un certain bonheur que je vois refleurir dans l'actualité certains éléments clefs de la discussion: une excellente occasion de réviser les dossiers.

Le premier dossier est celui de la tribune de Najat Vallaud-Belkacem dans le Monde du 28 décembre. Le billet en réponse sera publié par PCinpact demain matin.

Le second dossier nous est apporté par Free qui vient de mettre en place, sur son Frinitel[2] v6, dit "Révolution", un filtre anti-pub. Beaucoup de commentateurs semblent juger que c'est une atteinte à la neutralité des réseaux. Voyons ça...

Notes

[1] D'abord annoncée en décembre, puis reportée à mi-janvier.

[2] Le mot n'est pas de moi, il est du vice-président de FDN, Arnaud Luquin. Depuis la conférence Internet libre ou Minitel 2.0, il dit Frinitel quand il parle de sa Freebox. J'aime assez le mot, c'est un joli résumé.

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vendredi 28 janvier 2011

Censure de l'internet en Égypte : une humble action de FDN

Cette nuit les instances dirigeantes égyptiennes semblent d'après cet article avoir ordonné aux fournisseurs d'accès internet égyptiens d'éteindre leurs interconnexions internationales, donc avec le reste d'internet.

Cette action fut d'une effroyable efficacité, aujourd'hui, l'internet a «désappris» à joindre l'Égypte et il n'est plus possible de communiquer avec les égyptiens que ce soit par mail, forum, usenet ou quelque technologie basée sur IP.

Dans la foulée, ce matin, les SMS semblent également êtres coupés privant le peuple égyptien de tout moyen de communication électronique.

Pour cette raison, et parcequ'il s'agit bien d'une attaque flagrante d'un état contre internet, FDN a décidé d'ouvrir une petite fenêtre sur le réseau en mettant a disposition de qui le souhaite un compte d'accès RTC.

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jeudi 30 décembre 2010

FDN participe à l'expérience 42

Il faut l'avouer, l'initiative de 42registry au travers de ce qu'ils appellent eux même « l'expérience 42 » a fait couler de l'encre. On a pu lire beaucoup de choses à ce sujet. Certaines interventions, souvent limitées mais finalement assez peu importantes, étaient bien souvent le fruit d'une flagrante incompréhension ou méconnaissance des réseaux, mais d'autres étaient au contraire assez virulentes et, à mon sens, assez bien formulées.

Pour ceux d'entre vous qui ne comprennent pas du tout l'objet de ce billet, un préalable avant toute chose me semble être la lecture du site web. Ça se passe ici : http://www.42registry.org.

Ce billet ne traitera pas de la légitimité de tel article dans la charte de 42registry, ni même de la bêtise ou de la géniale idée de créer un TLD numérique. Non, il s'agit d'expliquer pourquoi nous avons choisi de faire résoudre le TLD 42 pour nos abonnés.

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mercredi 09 juin 2010

Suite de l'entretiens avec INHESJ

Dans un précédent billet je racontais mon entretiens avec un des groupes d'étude de l'INHESJ (Institut National des Hautes Études de Sécurité et de Justice). J'ai reçu il y a quelques semaines le rapport de ce groupe d'étude, et j'ai enfin trouvé le temps de le lire.

Du joli travail

Un point très positif à mes yeux de ce rapport est qu'il couvre énormément de sujet, et refuse la majorité des simplifications habituelles (il en reste bien quelques-unes, ceci dit). En particulier, en partant visiblement d'une connaissance grand public d'Internet, ils sont arrivés à une compréhension sensiblement plus fine des enjeux, et de ce que c'est qu'un réseau comme Internet.

Du coup, les pistes proposées pour le traitement des questions de sécurité sur le réseau sont le plus souvent intelligentes, par exemple en insistant sur le contrôle résiduel[1].

Plusieurs des pistes que j'ai évoquées avec eux sont reprises, par exemple la question de l'éducation (bien que déformée), et l'ensemble me reste assez équilibré. Le rapport est destiné au premier ministre[2], il restera bien entendu à savoir ce que le gouvernement en fera...

Savent même pas écrire mon nom

Je suis cité à plusieurs reprises par le rapport en question. En dehors du fait qu'ils n'arrivent pas à écrire mon nom (ils y mettent un D 3 fois sur 4 en moyenne), un point me chagrine plus. Peut-être n'ais-je pas assez insisté lors de l'entretiens, ou simplement n'ont ils retenu que ce qui les intéressait, je ne sais pas,

Ce point est simple: j'ai (il me semble) longuement insisté sur le fait qu'il y avait un impérieux besoin de formation à Internet, surtout pour les adultes, qui ne sont pas nés avec. Et que c'est surtout une formation aux usages, à la compréhension du réseau, à comprendre quand on publie et quand on ne publie pas, à comprendre ce que c'est que de s'exprimer en public, etc. Pas du tout une formation catastrophisante sur les dangers d'Internt, mais bien une formation à l'usage, qui rend possible le contrôle résiduel, qui fait que la police dans la majorité des cas se fait par les utilisateurs. Le lien avec les questions d'éducation populaire étant, il me semble, évident.

Or ce qu'ils en ont retenu c'est que je proposerai de former les gens aux dangers d'Internet. Pas tout à fait le contraire, mais presque...

Cependant, le contexte du rapport indique bien le contexte, pose bien qu'il y a de vrais dangers sur le réseau, mais pas de dangers spécifiques. Et que c'est bien un nouvel outil qu'il faut apprivoiser, et pas un monstre sanguinaire qu'il faut terrasser.

Reste à savoir s'il ressortira quelque chose du rapport en question.

Demain

Je participe, demain en début d'après midi, à la présentation du rapport (l'occasion de rectifier ces petites erreurs). L'occasion aussi de demander s'il est diffusable ou pas. S'il l'est, il sera en ligne ici demain dans la soirée.

Notes

[1] En gros, une idée toute simple qui dit que 95% de la sécurité dans la rue est assurée non pas par la police, mais simplement par les gens qui savent comment se comporter dans la rue et ne se jettent pas en permanence sous les roues des voitures. La simple connaissance du milieu par les gens qui baignent dedans suffit à assurer l'immense majorité de la sécurité, le reste étant assuré par la police.

[2] À noter au passage qu'ils font référence à l'amendement Fillon, retoqué par le Conseil Constitutionnel en 1996 (évoqué par Wikipedia, les extraits utiles de la décision sont encore en ligne). En gros, ça rendait les hébergeurs responsables des sites hébergés. Ce n'est pas forcément très délicat de le rappeler dans un rapport qui lui est destiné, mais ça montre une bonne connaissance du dossier.

vendredi 28 mai 2010

Transposition du paquet télécom

Le gouvernement (en pratique, la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services) a lancé une consultation sur la transposition en droit français du paquet télécom.

Cette consultation porte uniquement sur la partie législative, c'est-à-dire au final un fragment seulement du paquet télécom (le plus gros sera sous forme de décrets et de décisions réglementaires, typiquement de l'ARCEP).

FDN a eu l'occasion de plancher le week-end dernier, pendant quelques heures, sur les différents éléments de cette transposition. Ce billet reprend sommairement l'état de nos réflexions, en attendant une rédaction un peu plus formelle, qui sera notre réponse à la consultation, et bien entendu sera publiée ici. On a essayé de rendre ça lisible, et autant que possible digeste, en rangeant les informations dans un ordre compréhensible.

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jeudi 15 avril 2010

Colloque de l'Arcep - Quasi-neutralité

Je pense faire plusieurs billets, reprenant tout ou partie de ce que j'ai pu entendre lors du colloque de l'ARCEP mardi.

Un premier, qui me semble important, est d'essayer d'éplucher cette idée, avancée dans le programme du colloque, de quasi-neutralité.

Ce qu'on a appris, pendant le colloque, c'est que l'idée est de Nicolas Curien (un des 7 membres du collège de l'Arcep), et qu'il nous l'a expliquée. Il est donc important, cette idée étant mauvaise mal formulée[1], d'essayer de la démonter proprement.

Dans la première version de ce billet, j'ai par erreur (j'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien...) indiqué que Nicolas Curien animait le débat. Cette erreur a été rectifiée, et ne change absolument rien au fond du billet.

Notes

[1] En lisant les nombreux, et longs, commentaires, dont beaucoup de Nicolas Curien, il ressort qu'une fois reformulée convenablement, et donc en ayant supprimé les références aux contenus licites, le terme lui-même de quasi-neutralité ne pose pas particulièrement de problème, ce qui était déjà la conclusion du billet.

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mardi 30 mars 2010

En réponse à Alec

En bonne logique, le billet d'Alec (en fait, un très long commentaire de lui sous un précédent billet) est celui juste en dessous, là, quelques lignes plus loin. Il faut commencer par le lire. Il est long, et parfois compliqué, mais il présente de bons arguments contre la neutralité du réseau, en tous cas contre certains éléments.

Bien entendu, en dehors de quelques évidences qui relèvent de la rhétorique (il faut toujours sortir quelques évidences que tout le monde approuve, pour faire valider l'ensemble d'un discours) je suis plutôt en désaccord. Mais ce désaccord s'explique facilement: nous n'avons pas le même point de vue.

Je ne vais pas dans ce billet garder la forme du commentaire (prendre un extrait significatif, y répondre, un autre extrait, y répondre, etc). Je vais essayer de procéder d'abord à une synthèse de ce que nous dit Alec, en simplifiant (pour l'original, bin, heu, se référer à l'original...), pour expliquer sur quels aspects je ne suis pas d'accord.

Un point qu'il faut souligner en préambule: l'enjeu du débat avec Alec n'est pas essentiel, comme le rappelle le Post-Scriptum de ce billet. Et dans la mesure où nos deux billets respectifs soulignent les points de divergence entre Free et FDN dans leur vision du réseau (points qui existent vraiment et sont tout à fait solides), ils ne mettent pas en avant les points d'accord que nous avons (qui sont nombreux et tout aussi solides).

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lundi 22 mars 2010

Pourquoi l’Internet mobile n’est PAS Internet ?

Lorsque vous êtes connecté à Internet, l’équipement informatique que vous utilisez (ordinateur, téléphone) se voit attribuer par l’opérateur une adresse unique, l’adresse IP. Que vous soyez sur un vieux modem à 56K, une fibre optique grand public ou au sein d’un des grands centre de données mondiaux (les fameux datacenter), le rôle de cette adresse est le même : elle permet de vous joindre, et vous permet de joindre tout le reste d’Internet. Sur Internet, vous pouvez tout aussi bien être un serveur (sur lequel se connecte les autres) qu’un client (qui se connecte à d’autres), cela ne fait aucune différence. Les ordinateurs sont bien souvent à la fois client pour un usage, et serveur sur un autre, tout cela en même temps.

Le schéma ci-dessous fut longtemps la norme lorsque nous accédions à Internet : un serveur ou un ordinateur personnel, relié au réseau, dispose d’une adresse IP unique au monde, qui lui permet de dialoguer dans tous les sens avec tout autre périphérique connecté.


Internet s’est fondé sur un ensemble de normes, écrites collaborativement et regroupées sous forme de documents techniques, les RFC (Request For Comment). Ces normes sont librement utilisables par tous. Elles décrivent la majorité des protocoles utilisés sur Internet et leur respect est important pour la stabilité, la sécurité et la pérennité du réseau. Lorsqu’un logiciel ne respecte pas les RFC, les autres logiciels, éditeurs et opérateurs peuvent difficilement dialoguer avec lui. Leur utilisation n’est ni conseillée, ni garantie d’être pérenne ...

Depuis quelques années, nous avons la possibilité d’accéder à Internet via les réseaux téléphoniques mobiles. Utilisant la norme GSM, puis le GPRS, EDGE et maintenant la 3G, ces réseaux disposent désormais de débits, de couverture et de périphériques nous permettant d’en exploiter pleinement les possibilités. Toutefois, les choix techniques des opérateurs de téléphonies mobiles, plus habitués à restreindre les libertés de leurs clients qu’à leur ouvrir grand les portes, méritent d’être épluchés et, si besoin, dénoncés.

En effet. de nombreuses limitations, qu’elles soient contractuelles ou techniques, font que cet accès à Internet est tout sauf de l’Internet. On pourrait plutôt le rapprocher de la télévision ou du minitel, et voici pourquoi ...

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mardi 02 mars 2010

Rencontre avec un groupe de l'INHESJ le 17 février

Voilà un compte rendu, en retard, d'une rencontre avec un groupe de personnes de l'INHESJ (Institut National des Hautes Études de Sécurité et de Justice). La rencontre a eu lieu le 17 février (donc il y a deux semaines), dans les locaux de l'Assemblée Nationale. Le but était d'y parler de contrôle d'Internet.

J'ai pris quelques notes, en vrac, au lendemain de cette entrevue de deux heures, Les voilà, à peine mises en forme.

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mercredi 24 février 2010

Aidons les députés UMP sur la question de la neutralité du réseau...

Le groupe UMP à l'Assemblée Nationale à ouvert le site web Éthique du numérique. J'y ait déposé une contribution, longue, dans la rubrique sur la neutralité du réseau. Je reprend ici cette contribution, in-extenso.

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jeudi 21 janvier 2010

Rencontre avec l'ARCEP sur la neutralité du réseau

J'étais invité, mercredi 6 janvier, a rencontrer un groupe de travail de l'ARCEP[1] sur la neutralité du réseau.

Le sujet devenant d'actualité, l'ARCEP s'intéresse à la question de la neutralité du réseau. D'abord pour essayer de mieux définir de quoi on parle, ensuite pour voir s'il y a lieu pour le régulateur d'intervenir, sur quel sujet, de quelle façon, etc. N'ayant pas pris de notes pendant mon audition (forcément, quand on parle, on ne peut pas vraiment écrire...), le résumé que je présente ici est incomplet, et reflète ce que j'ai retenu de cette audition.

Attention, l'article est long, encore.

Notes

[1] L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) est l'autorité qui, entre autres, s'assure que les opérateurs respectent le Code des Postes et Communications Électroniques.

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mercredi 16 décembre 2009

Licence globale et neutralité du réseau, l'exemple de ComCast

ComCast est le gros cablo-opérateur américain, et un habitué des atteintes à la neutralité du réseau. À un point tel que c'en est émouvant de voir un boîte américaine reprendre tellement à son compte le si français concept du Minitel.

La dernière en date, c'est l'ouverture d'un site (pas tellement web) de streaming. L'info est citée par ne New York Times (l'article en anglais), trouvée sur Twitter cité par... je ne sais plus qui.

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jeudi 10 décembre 2009

Un temps de retard

Avant-hier soir, j'ai été invité à participer à l'émission Ce soir (ou jamais!), dont le thème était Faut-il contrôler Internet?.

Six invités, un journaliste, une heure d'émission, forcément:

  • assez peu de temps de parole par personne ;
  • beaucoup de propos auraient mérités des réponses et ne les ont pas eu ;
  • des propos à l'emporte-pièce plutôt qu'une réflexion de fond.

Du coup, j'ai eu envie de faire un petit retour sur l'exercice.

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